Par Philippe Villen
En cette fin octobre 2025, l’Assemblée nationale, ce théâtre d’ombres où se joue le destin de la France, vient d’adopter un budget 2026 qui n’est rien d’autre qu’un aveu d’échec magistral. Sous la houlette d’un gouvernement Macron-Lecornu, vacillant comme un ivrogne au bord du gouffre, les députés ont voté une loi de finances qui prétend “travailler plus pour gagner plus” tout en taxant les plus vulnérables et en saignant les classes moyennes. La défiscalisation intégrale des heures supplémentaires ? Un os à ronger jeté à la plèbe pour masquer l’hémorragie fiscale qui guette le pays. Quant aux 13 propositions fiscales qui “électrisent” l’hémicycle – impôt sur les holdings, retour de l’ISF, réforme Dutreil, suppression des abattements retraite –, elles ne sont que le dernier soubresaut d’une République en déliquescence, pilotée par des technocrates qui méprisent le peuple au profit des lobbies bruxellois et des élites mondialisées. Ce n’est pas un budget : c’est une déclaration de guerre contre la France d’en bas.
Rappelons les faits, ces vérités crues que les médias officiels édulcorent en “avancées sociales”. Le 25 octobre, par 183 voix contre 159, l’amendement des Républicains – ces alliés opportunistes du pouvoir – a fait passer la défiscalisation totale des heures sup, supprimant le plafond de 7 500 euros. Un clin d’œil nostalgique à Sarkozy, ce “travailler plus” qui sonne comme une moquerie quand le SMIC stagne et que l’inflation ronge les salaires. Soutien de la droite, du Rassemblement national et d’une frange du camp gouvernemental : voilà l’alliance contre-nature que Lecornu, ce fusilier à un coup, tente de bricoler pour survivre. Amélie de Montchalin, porte-parole du gouvernement, a bien tenté de tempérer : “Coût estimé à un milliard d’euros, débat reporté”. Mais c’est trop tard. La gauche, Nupes en tête, hurle au scandale pour les hauts cadres qui en profiteraient seuls. Et le peuple ? Il applaudit un cadeau empoisonné, ignorant que ce milliard manquant creusera le déficit, déjà béant à 6% du PIB.

Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg fiscal. Les 13 propositions qui agitent l’Assemblée, nées du rejet initial du projet en commission des Finances, dessinent un tableau apocalyptique. Prenez l’impôt sur les holdings : une taxe vicieuse sur les revenus passifs des participations, censée frapper les “riches” mais qui asphyxiera les PME familiales, ces fleurons de l’économie vendéenne que j’ai tant défendus. Retour de l’ISF, cet impôt de solidarité sur la fortune que Macron avait soi-disant enterré pour “attirer les capitaux” ? Il ressurgit comme un zombie, sous une forme déguisée visant les actifs financiers. Résultat : exode des investisseurs, appauvrissement accéléré, et une France qui devient le repoussoir fiscal de l’Europe. La réforme Dutreil, cet abattement de 10% sur les donations d’entreprises familiales, est mise à mal : adieu les transmissions sereines des ateliers et fermes, bonjour les saisies par les fonds qataris ou chinois. Et les retraites ? Suppression de l’abattement de 10% sur les pensions : les aînés, ces piliers de la nation, verront leur pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil, pendant que les bobos parisiens pleurnichent sur leur ISF “injuste”.
Ces mesures, débattues depuis le 24 octobre, ne passent pas par hasard. Elles sont l’empreinte d’un gouvernement qui, après la dissolution ratée de juin, navigue à vue entre censure et compromissions. Sébastien Lecornu, Premier ministre autoproclamé sauveur, jure de ne pas recourir au 49.3 – promesse de marin en tempête. Mais le vrai scandale, c’est ce gel du barème fiscal : pas d’ajustement à l’inflation, ce qui taxe de fait les Français de plus en plus. Les investissements dans la transition énergétique ? Des miettes pour les éoliennes subventionnées, pendant que nos centrales nucléaires rouillent. La réforme des retraites ? Rejetée, heureusement, mais le report de l’âge pivot plane comme une épée de Damoclès. Au final, le budget adopté à 295 contre 222 : une majorité fragile, forgée dans le mensonge, qui masque un déficit abyssal et une dette qui avoisine les 3 000 milliards d’euros.
Ce gouvernement Macron-Lecornu n’est pas seulement incompétent ; il est destructeur. Emmanuel Macron, cet alchimiste du néant que j’ai vu se décomposer en direct sur CNews, a transformé la France en un paquebot ivre : grand déclassement économique, grand remplacement culturel, grand effacement identitaire. Souvenez-vous de son hommage au Qatar, financeur des Frères musulmans et des banlieues conquérantes, ou de sa logorrhée pathétique face à la dissolution. Aujourd’hui, avec ce budget, il frappe les tickets-restaurants, l’éthanol, les chèques de Noël, les indemnités pour affections longues – tout ce qui aide les Français ordinaires à respirer. Taxer les chèques-vacances ? C’est interdire aux familles modestes un bol d’air iodé ! Taxer les aides aux malades ? C’est signer l’arrêt de mort sociale d’une nation. Et pendant ce temps, les holdings des copains de Bercy s’enrichissent, protégés par des niches fiscales que l’ISF effleure à peine.
Pire : cette farce budgétaire s’inscrit dans la continuité d’une Ve République agonisante. Comme en 2005, quand le peuple dit “non” au traité européen et que les élites imposent Lisbonne, ici l’Assemblée feint de consulter pour mieux imposer. Lecornu, dernière cartouche de Macron, tente l’alliance impossible entre haussemen d’impôts et baisses cosmétiques. Mais le peuple n’est pas dupé. Les 989 000 téléspectateurs de “Face à Philippe de Villiers” le savent : la parole publique est une flaque de boue, l’hémicycle un cirque. La dissolution de juin n’était qu’un suicide raté ; ce budget est le poison lent qui achève la patiente.
Que faire ? Résister, comme à la Vendée en 93, comme au Puy du Fou où l’histoire ressuscite. Refuser ce budget eugéniste qui sélectionne les survivants fiscaux. Exiger un référendum sur l’ISF et Dutreil, sur ces taxes qui tuent l’héritage familial. Et surtout, balayer ces élites qui, des francs-maçons aux technocrates de Bruxelles, conspirent dans l’ombre. Macron, partez : l’océan vous attend, comme vous l’avez dit pour les poissons. La France a besoin d’hommes d’État, pas d’apparatchiks.
Ce budget 2026 n’est pas une loi de finances ; c’est un acte d’accusation contre un régime qui a perdu la boussole. Les Français, réveillez-vous ! La submersion fiscale est le prélude à la submersion migratoire et culturelle. Demain, il sera trop tard. Vive la France libre, celle des terroirs, des familles, des entreprises vivantes. Et que Dieu protège nos enfants de ces fossoyeurs.
